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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 10:44

 

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CHAPELLE SAINT-HERVE

GOURIN

 

 

 

Baie 0 et 2, début XVIe, remis en plomb en 1928. Restauration en 2007 par l’atelier Le Bihan Vitraux de Quimper + verrière de doublage thermoformée et feuilletée d’Hervé Debitus de Tours.

 

 

 

Baie 0 – Verrière de la Passsion, de Saint Hervé et de Saint Eloi – vers 1510-1520

 

Baies à 3 lancettes trilobées de 3 panneaux et réseau de 5 soufflets.

H. 3,25 m² - L. 1,88 m

 

 


 

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Lancette A, présentation de Saint Hervé dans une niche de coquillage d’un  rouge foncé et dais à décors gothiques  de trois étages avec  4 pinacles à plan carré terminés par un fleuron entourant un pinacle central plus lourd avec un fleuron épanoui, gables triangulaires aux deux étages. Le tout sur un fond rouge. Ce dais repose sur deux colonnes  reposant  sur un socle au deux cartouches rectangulaires avec textes gothiques non compréhensibles (pièces de 1928). Ce dais se retrouve avec le même carton en C. La niche est fermé à l’arrière par un rideau rouge prenant une forme concave. Saint Hervé est debout,  les pieds nus sur un sol terreux. Il tient  de la main droite, en laisse, ici avec une cordelette, un loup assis sur le train arrière et qui lève son museau vers le saint. Il porte une robe  de couleur violet, aux manches larges et serrée à la ceinture par une cordelette ; Ce vêtement s’arrête au-dessus des chevilles. Enfoncé jusqu'aux sourcils, un chapeau à très larges bords d’un bleu  roi laisse tomber un voile de la même couleur qui coure de l’épaule gauche à l’épaule droite. Sa main droite s’appuie sur un frêle bâton et égraine les grains d’un chapelet. Son visage, de trois quart, a des yeux mi-clos sous de lourdes paupières, le nez est droit et fin, une barbe courte entoure le visage .



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Lancette B, la Crucifixion. Le dais est moins important, cela pour permettre au Christ et à la croix de se dresser. Son fronton semi-circulaire à deux culs de lampe est calé par deux autre éléments renaissance. Pas de pinacle,  pas de coquille, un seul fleuron en croix au haut, sur un fond  de couleur rouge qui descend jusqu’à la Vierge et saint Jean. Le socle reprend le principe des cartouches rectangulaires, mais cette fois-ci avec une colonne centrale les tirant vers le devant. La croix en tau est faite d’un bois jaune. Le titulus s’appuie sur les  deux culs de lampe. Le Christ est présenté les bras en V, la tête tombant sur sa droite. Une couronne d’épines descend jusqu'aux sourcils, la barbe est légère. Un nimbe jaune passe obliquement derrière sa tête. Du sang coule de ses plaies le long des bras. Deux anges orants, l’un aux ailes vertes, l’autre aux ailes bleues, se tiennent à droite et à gauche de son corps. Marie, robe rouge et manteau bleu noué à la taille fait face à saint Jean, robe violette et manteau vert. Il porte le visage jeune et les cheveux blonds propre à son iconographie. Sa main droite est posée sur le cœur.


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Lancette C, Même dais que la lancette A si ce n’est les deux coquilles qui ont prises une teinte d’un bleu passé, et le  rideau une tient verte. Saint Eloi, a revêtu  une chape jaune, couleur des évêques, ornée d’un orfroi jaune. Sa mitre, jaune aussi, s’encadre dans le nimbe. La main droite, gantée de rouge brun et qui bénit, sort de la niche. La droite tient en plus de la crosse tournée vers l’extérieur, un marteau, son attribut. Derrière sa mitre un texte laisse entrevoir le nom du Saint.


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Tympan,  anges portant les instruments de la Passion dans les 4 mouchettes ; dans l’ajour sommital, armoiries des Boutteville, peut être postérieures aux autres parties de la verrière ?

Baie 2 – 1530

 

Baie à 2 lancettes à plein cintre surmontée d’un réseau à trois soufflets et quatre écoinçons, restaurée elle aussi en 1928, haute de 2,00m et large de 1,50.Les personnages sont posés devant un décor d’architecture renaissance posé sur une base socle ou des griffons présentent une cartouche portant une inscription en lettres gothique donnant : L’AN TRANTE FUT CETTE Y COLM. Un sol d’herbes montant plus haut en B se partage avec un ciel bleu le fond des lancettes.  Le décor en verre blanc, si ce n’est les deux socles violets,  identique pour les deux lancettes, est composé de deux piliers à noyau carré flanqué de colonnes surmontés d’un liteau à arc déprimé. Un fronton triangulaire incurvé est posé par dessus tout en laissant une ouverture sur le fond bleu. 

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Lancette A, le personnage que les attributs, couronnes d’épines, tenailles, clous, font découvrir, est Nicodème. Il marche vers la Vierge de B, ses attributs dans les mains, le pied gauche, botté de rouge comme l’autre, traîne sur le haut du socle, tandis que le droit est sorti du cadre et marche dans le vide. Il est coiffé d’un turban aux étoffes de bandes de couleurs, le visage est de trois quart avec nez droit petit yeux, front  en grande partie caché sous le turban, petits yeux vif, moustache tombant en obliques de chaque côté de la bouche, barbe ronde bien taillée. Il est habillé en haut d’une veste ou manteau court jaune, avec pièce frontale blanche, et amples manches et col d’hermine. Dessous une robe verte. Les griffons semblent courir, affolés, les cheveux aux vents, les mains prêtes à saisir. Ils portent une ceinture où est glissé divers objets ; au nombre de 3. Montrent t-ils le texte ? Et le proclament-t-ils ?



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Lancette B, Marie, debout foulard blanc sur la tête et tombant sur la nuque présente l’enfant Jésus, dont le pied gauche repose dans la main gauche de la Vierge, à Nicodème, Elle porte une robe jaune et un  manteau bleu accroché sur l’épaule droite et tombant en larges plis arrondis du côté droit, découvrant le bas gauche de la robe. A l’encontre de Nicodème elle ne dépasse pas le socle ou si peu d’un morceau de son manteau .

avant restauration

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Le réseau offre trois armoiries. A gauche, armoiries d’Yves Le Boutteville, abbé de Langonnet, et à droite armoirie parti de Boutteville et de Kerimerc’h non attribué par précision, toutes deux disposées dans des couronnes de feuillages qui ne correspond pas tout à fait à la taille de l’ajour (déplacées ?). Ajour supérieur : armoiries de la ville de Gourin (modernes) avec réemploi d’un élément d’une couronne de feuillage du XVIème s.

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 le bihan titre photos

 

       CREATIONS ET RESTAURATIONS 

                  VITRAUX

          REOUVERTURE EN OCTOBRE 2010

               3 rue Michel Marion

                29000 Quimper

                02 98 55 74 78

                  antoinelebihan29@laposte.net

Fondée en 1791 - pour les particuliers et les

édifices religieux - nombreuses références

 

Recherche

HISTORIQUES

  16-rue-traverse.gif 

 

 En 1791, Pierre Saluden travail le vitrail avec son frère à Saint Pol de Léon(29). En 1808, il crée son atelier à Landerneau(29), pour ne pas faire concurence à son frère. Lui succède son fils François SALUDEN puis on petit fils Pierre SALUDEN. 

En 1908, Auguste (fils de Pierre Saluden) et Anna SALUDEN créent un atelier à Brest.  Suite à la destruction de Brest, installation de l'atelier à Quimper, repris par Yves LE BIHAN (gendre d'Anna) : VITRAUX LE BIHAN SALUDEN

En 1963, reprise de l'atelier par Jean Pierre LE BIHAN -1985, embauche Antoine Le Bihan (fils) - 1993, création de la SARL JP LE BIHAN VITRAUX  - 2000, départ en retraite de Jean Pierre - 11 septembre 2009 - fermeture de la SARL

octobre 2010 - réouverture de l'atelier le bihan vitraux par Antoine Le Bihan.

 

A ce jour, l'atelier a réalisé de nombreuses restaurations dont les cathédrales de Quimper (29), de Saint Pol de Léon (29), de Nantes (44), de Vannes (56), de Rennes (35), Laval (53).

L'atelier a réalisé des créations avec des artistes tels que Alain BERRAULT, René QUERE, François DILASSER, Mme COATALEM, Hung RANNOU, Nicolas FEDERENKO, Renaud GAUTIER, Yves PICQUET....

Nombre de ses réalisations se firent dans les monuments classés avec des architectes du service départemental des Monuments Historiques (J.F LAGNEAU, M.S. DE PONTHAUD, CHOUINARD, LEFEVRE, LISCH, B. MOUTON, PERROT, RONSERAY...)

 

 

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