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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 14:42

PLOGONNEC

HISTORIQUE FENETRE 6 

                                                                       
                                                                                                           
                  
                                  

 

 

L’origine de ces panneaux.

 

             Les fragments

           

 Pour une partie, composée de fragments de panneaux, on ne connaît vraiment pas l’origine. Venaient-ils de la chapelle Saint-Théleau ou de l’église paroissiale du bourg ?   La guerre de 1939-1945 obligea une dépose complète des vitraux pour une mise en sécurité.  Ils en firent probablement partie, s’ils ne furent pas déjà déposés antérieurement par le verrier Labouret en 1920. En tout cas, ils restèrent au presbytère ! En 1951, le conseil municipal signale leur présence à l’administration. En 1993, il est demandé à l’atelier de Jean-Pierre Le Bihan de monter une étude  de ces fragments en vue d’une remise en place dans l’église paroissiale.

 

Les lancettes

 

Dans cette étude est prévue les lancettes de saint Sébastien et Marie-Madeleine provenant des baies 5 et 6.  Ces deux lancettes, vu leurs nombreux points communs avec les baies du chœur, ont été exécutées et plus particulièrement dans la même campagne que la Transfiguration, avec comme artistes les peintres vitriers Le Sodec dont Laurent. La datation pourrait être 1552.

 


 

Saint Allan présentant Alain de Guengat 

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JANV07-005.jpg 

 

 

 

Il s’agit de deux panneaux de 0,49 x 0,50 et de 0,46 x 0,50, sur lesquels on voit saint Alar présentant un seigneur. Le troisième panneau, manquant, devait donner le bas du corps du donateurs à genoux devant un prie Dieu.

Le dais qui les surplombe est identique, on verra cela plus tard, à ceux de saint Sébastien et de Marie Madeleine. Il est composée d’une demi coupole de couleur bleue à godrons reposant sur les deux culés et surmontée d’une niche semi circulaire avec clef de voûte centrale. Des éléments d’un panneau supérieur apparaissent au dessus.

Le donateur

Le donateur porte un surcot bleu avec les armoiries de Guengat, d’azur à trois mains dextres appaumé d’argent en pal. Il s’agit d’Alain de Guengat, vice amiral de France, époux de Marie de Tromelin et décédé en 1532. Il était de plus capitaine de Brest et maître d’hôtel de François 1er.

De son armure il nous reste que les cubitières et canons d’avant bras. Il a les mains nues jointes.

 

L’intercesseur

Saint Alar, Alain en breton, porte la crosse de la main gauche, tandis que la droite est très proche de l’épaule du donateur. Il porte une chasuble verte, couleur des évêques doublée de violet, et ornée de broderies dessinant une croix en Y. La scène se passe sur un rideau de fond de couleur rouge à damas sur lequel est inscrit Alar.

 

Ce que disent les historiens du XIX°

 

Le chanoine Abgrall signale que ce panneau se voyait au début du siècle au bas de la Passion et au dessous du saint Michel présentant un donateur.

 

Selon le chanoine Peyron, il « est un fragment de vitrail où l’on voit un évêque, avec cette inscription : Saint Allar, et qui représente un chevalier à genoux, sur la poitrine duquel se remarquent deux empreintes de mains, ce qui nous fait reconnaître un seigneur de Guengat, et c’est sans doute par erreur que monsieur de Courcy, page 261, dit avoir vu dans ce vitrail saint Alain présentant le chevalier Alain de Nevet. Il nous semble que ce fragment de vitrail, ce saint Allar a du être transporté comme plusieurs autres de la chapelle Saint-Théleau appelée aussi Saint-Heler ou Alar. » 

Saint Sébastien
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Il s’agit de deux panneaux, le troisième aurait été le socle que l’on trouve chez Marie Madeleine.

 

Le dais est le même que le précédemment, ainsi que la couleur de la demie coupole à godrons et celle du rideau. Ici le galon supérieur en courbe concave est de couleur jaune. Un second, en courbe inverse à franche, court le long du sol bleu qui est couvert de réticulés irréguliers fait au trou noir.

 

Saint Sébastien est devant une colonne de couleur verte de bois veiné dont on ne voit que le bas, où ses pieds ont « t » encordés à la hauteur de la cheville. Un élément de la corde qui lie ses mains, après avoir saisi le haut du bras droit, apparaît au bas de la tunique qui est maintenu par un nœud sur la hanche gauche. Comme c’est souvent le cas, il a la jambe gauche un peu écarté et en avant. Une flèche la perce au dessus du genou, traverse la jambe et reperce la seconde jambe. Une seconde est arrivée dans la hanche gauche, une troisième au flan droit, au même endroit que le Christ. Deux autres flèches sont allés se fixer dans les omoplates.

 

Ses emplacements précédents

Saint Sébastien avait une chapelle et un autel qui lui étaient dédiés dans cette église. La confrérie du même nom avait primitivement sa chapelle au nord, immédiatement en retour de chevet plat. Un pardon signalé « le grand pardon du Saint Sébastien » a eu lieu en 1638 ; son culte semble  avoir monté en puissance suite à une épidémie.

  

Un effondrement, trois ans plus tôt, de l’avant dernière travée de la nef, fit transférer en 1723 le lieu de son culte dans la chapelle voisine où se trouve la baie 5. La verrière « dite vitre de saint Sébastien » fut également déplacée. On ne possède aucune information sur l’iconographie de cette verrière si ce n’est, entre 162O et 1628, deux signalements de son existence lors  de petites réparations à la « vitre de Saint Sébastien » Il semble cependant que c’est bien de celle actuelle dont on parle.


Sainte Marie-Madeleine présentant Marie Tromelin de Guengat

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 Nous nos trouvons donc devant la lancette de droite d’une baie à trois lancettes qui devait se trouver à l’origine, d’après les indications que nous donnent les largeurs, du côté sud dans la baie 6.  Roger Barrié a relevé qu’elle avait été déplacée au XVIIIe siècle pour la baie 3.

 

Ici donc, nous retrouvons le même décor de dais à l’exception de la demie coupole devenue verte. Par contre nous y découvrons le socle, constitué de trois pièces de verre incolore avec rehauts de jaune d’argent et de grisaille. La pièce du milieu est une colonne cannelée avec sur le chapiteau une rosette. Cette colonne est répétée de chaque côté avec moins de réussite. Deux médaillons présentent un amour bandant son arc et portant carquois. Une des deux pièces, est soit, une restauration très malhabile, soit, provient des autres lancettes.

 

Marie Madeleine, debout derrière la dame donatrice, porte et présente en pinçant du bout des doigts le pied d’un calice jaune avec couvercle. De l’autre main, elle teint un livre de prière entièrement bleu avec fermoirs. Elle a la tête couverte d’un voile blanc, ses cheveux sont à peine esquissés. Elle porte une tunique bleue dont seule la manche droite apparaît sous une robe jaune damassée. Une manchette blanche est faite dans la même pièce de verre que la main. Cette pièce rappelle celle de la transfiguration du chœur. Par-dessus le tout, un manteau vert est accrochée à l’épaule gauche et réapparaît sous le bras droit, puis derrière la donatrice.

 

Ce même verre vert va être utilisé pour le tissu recouvrant le prie Dieu, où la donatrice pose ses mains jointes, les deux pouces se croisant, sur le livre de prière. Elle porte sur ses doigts fins et longs,  trois bagues ou alliances relevées au jaune d’argent. Un bonnet perlée enferme en arrière ses cheveux bien lissés qu’un serre cheveux maintient sur le devant. Comme pour Marie Madeleine, la grisaille du visage bien rond a quasiment disparu, seul un peu de sanguine colore les fossettes, mais laisse deviner un nez assez fort, un petit menton pointu et de petits yeux.  Sur sa robe blanche, elle semble porter une parure de perle. Les manches au revers jaune sont immenses et laissent deviner une chemise de tissu rouge se terminant avec de la dentelle blanche aux poignets. Sur une jupe bleue sont les armoiries  des Guengat et des Tromelin, ces dernières étant : deux chevrons de sable et un lévrier d’argent

 

A ses pieds,  auprès du coussin rouge, sur lequel est agenouillée la donatrice, deux lévriers, celui de gauche allongé et la tête tournée en arrière, tandis que le second se repose, roulé en boule.

 

  

Fragment d’adoration des mages, d’un prophète

 

Ces fragments dont on ignore la provenance exacte, comme nous l’indiquons au début de ce rapport, forme cependant une continuité avec l’autre fragment ayant trait à la représentation des Mages. Les textes n’apportent aucun élément sur une représentation de la Nativité à Plogonnec.

 

Cependant un panneau situé dans le soufflet du réseau de la baie 0, représente une Vierge à l’enfant, et cet enfant Jésus est très proche stylistiquement du berger de cette scène .

 

Ces fragments qui se rattache au précédent était en revanche encore visible dans la verrière du Jugement Dernier (baie 2, panneau B2) en 1904

.

Adoration des mages

 

Il s’agit de deux panneaux, 0,29 x 0,59 et O,45 x 0,51, la dernière dimension étant la largeur. Ces deux éléments nous donnent une partie infime d’une adoration des mages.

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Dans le premier panneau, deux bergers, le premier en capuchon rouge, un second capuchon jaunes sur les épaules et robe bleu, regardent par-dessus un mur ou cloison de couleur rouge. Ils sont accompagnés d’un roi mage, avec collier et couronne qui porte un vase.

Dans le second panneau, un troisième berger encapuchonné dans un vêtement bleu, regarde derrière la cloison. Devant un second roi mage, sans visage avant restauration. Un teste est posé : SVER DRAPA ON. Derrière une colline verte et un chapiteau avec rosette.

 

Un constat

 

Ces éléments se rapprochent de la Vierge à l’enfant du soufflet supérieur de la baie 0.

 


Ange de nativité 
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Sous une arcade, avec rosette correspondant à celle de la colonnette de la donatrice et au chapiteau du Roi mage, un ange, les mains écartés volent. Il est rapprocher des anges des Nativité, tel que celle de Notre Dame du Crann en Spézet, du même auteur, l’atelier Sodec 


RESTAURATION DE LA BAIE EN 2007 PAR LA SARL LE BIHAN VITRAUX

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POSE D'UNE VERRIERE DE DOUBLAGE THERMOFORMEE FEUILLETEE ( fabricant : Hervé DEBITUS - Tours)
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 le bihan titre photos

 

       CREATIONS ET RESTAURATIONS 

                  VITRAUX

          REOUVERTURE EN OCTOBRE 2010

               3 rue Michel Marion

                29000 Quimper

                02 98 55 74 78

                  antoinelebihan29@laposte.net

Fondée en 1791 - pour les particuliers et les

édifices religieux - nombreuses références

 

Recherche

HISTORIQUES

  16-rue-traverse.gif 

 

 En 1791, Pierre Saluden travail le vitrail avec son frère à Saint Pol de Léon(29). En 1808, il crée son atelier à Landerneau(29), pour ne pas faire concurence à son frère. Lui succède son fils François SALUDEN puis on petit fils Pierre SALUDEN. 

En 1908, Auguste (fils de Pierre Saluden) et Anna SALUDEN créent un atelier à Brest.  Suite à la destruction de Brest, installation de l'atelier à Quimper, repris par Yves LE BIHAN (gendre d'Anna) : VITRAUX LE BIHAN SALUDEN

En 1963, reprise de l'atelier par Jean Pierre LE BIHAN -1985, embauche Antoine Le Bihan (fils) - 1993, création de la SARL JP LE BIHAN VITRAUX  - 2000, départ en retraite de Jean Pierre - 11 septembre 2009 - fermeture de la SARL

octobre 2010 - réouverture de l'atelier le bihan vitraux par Antoine Le Bihan.

 

A ce jour, l'atelier a réalisé de nombreuses restaurations dont les cathédrales de Quimper (29), de Saint Pol de Léon (29), de Nantes (44), de Vannes (56), de Rennes (35), Laval (53).

L'atelier a réalisé des créations avec des artistes tels que Alain BERRAULT, René QUERE, François DILASSER, Mme COATALEM, Hung RANNOU, Nicolas FEDERENKO, Renaud GAUTIER, Yves PICQUET....

Nombre de ses réalisations se firent dans les monuments classés avec des architectes du service départemental des Monuments Historiques (J.F LAGNEAU, M.S. DE PONTHAUD, CHOUINARD, LEFEVRE, LISCH, B. MOUTON, PERROT, RONSERAY...)

 

 

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