Architecte - Mme Géraldine LE SAGE
Création de vitraux géométrique - maquettes
Avant solin
Baie 4 et 5 - Vitraux de PLONQUET 1904 -1905
Fenêtre 4 : Vie de Saint Thurien
Fenêtre 5 : Vie de Saint Thégonnec
Restauration des 3 vitraux du choeur : vitraux du verrier Le Sodec (XVIème), 2 autres verriers de la même période et du verrier Nicolas (XIXème).
Archichecte en chef : MS de Ponthaud
Tailleur de pierre : Entreprise ART
Serrurier : Atelier Hembold
Il est possible de voir des photos de détail des vitraux de l'Eglise sur l'album photo, sur la droite du blog.
DEPOSE DELICATE
Lichen
Solin ciment (type 861)
Protocole de nettoyage
Nettoyage face interne :
- suppression du mastic sur les pièces : Acétone au coton, pièce par pièce
- si le mastic résiste : gel décapant
- suppression des algues : Eau déminéralisé/alcool 90° (50/50)
Nettoyage face externe :
- suppression des lichens
. Eau déminéralisée
. pour la baie 2 (la plus atteinte) 3 applications d'un biocide (algicides, lichénicides) - durée du traitement 4 semaines pour obtenir une action complète, c"est à dire le dessèchement des végétaux.
Islam Caïphe, prince des prêtes, coiffé d'une mitre décorée d'un croissant, on le retrouve à Ploudiry et à Quimper Saint Mathieu. Parfois aussi coiffé d'un turban et personnifiant l'Islamisme faisant pendant au Judaïsme.
Evêque peut être René d'Angers - Saint patron de René 1er de Rohan
verni mastic, réversible au white spirit
Montage Tiffany
Mise en plomb
Mise en tombeau Sortie d'Enfert
Réorganisation et recomposition de l'Ascension -
baie 2
Télégramme 3 juillet 2009
Cérémonie en grande pompe, lundi soir, à La Martyre, pour la réception des travaux du vitrail du choeur de l'église Saint-Salomon. «Nous avons voulu bien faire les choses devant les caméras des Racines et des ailes», glissait le maire, Pierre Quélennec.
Somptueux
«Ce vitrail du XVIesiècle(1535) est somptueux. Il est signé du verrier Le Boudec et constitue un des rares exemples de cette époque»: co-réalisateur avec Frédéric Wulner d'un documentaire de deux heures sur le patrimoine architectural, historique et naturel de Bretagne, Raynald Mérienne est sous le charme. Pour les besoins de cette émission, qui devrait être diffusée sur France 3 au cours du premier trimestre 2010 (la date n'est pas fixée), il a accompagné Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des bâtiments historiques à la Drac. La Martyre fait partie de ces trésors, son enclos est le plus ancien du Léon. Sa construction, débutée au XIVesiècle, a duré quatre siècles au temps de la prospérité du lin, des grandes foires et pèlerinages. «Des racines et des ailes» a suivi la restauration du vitrail dans les ateliers d'Antoine Le Bihan, à Quimper, jusqu'à sa repose, sept mois après.
Vingt ans de travaux
Voici 25 ans maintenant que l'édifice est en travaux. Murs, charpente, toiture, clocher, sacristie, pavage, mobilier, vitraux: tout était à refaire. «À chaque tempête, on avait peur pour le vitrail du choeur», rapporte Pierre Quélennec. La commune n'en a pas fini pour autant. Saint-Salomon attend maintenant de retrouver son maître-autel et sa table de communion. Ce sera après l'été. À l'extérieur, sur le calvaire qui surplombe la porte triomphale, la croix du bon larron est fêlée et le mauvais larron a perdu une jambe. Il est aussi temps de panser leurs blessures. [-------]
Télégramme 1 juillet 2009
Le maire, Pierre Quélennec, présentait, lundi après-midi, le fruit de la rénovation du vitrail de la Passion qui éclaire le choeur de l'église Saint-Salomon, devant un parterre de nombreuses personnalités et d'une centaine de fidèles. Après un accueil dans le plus vieil enclos du Léon au son du bignou et de la bombarde du groupe Bannehol, le maire a salué François Marc, sénateur et vice-président du conseil général; Jean-Pierre Thomin, conseiller régional, Jean-François Jaouanet, président de la communauté de communes et les maires venus en voisins.
Une oeuvre de 1535
En arrière-plan du maître-autel, élément essentiel du décor, le vitrail, représentant des scènes de la Passion daté de 1535, illumine toute la nef centrale de l'église. Assombri par les lichens, soutenu par des ferrures oxydées et des pierres disjointes, il présentait un piètre visage, et ce jusqu'en novembre. Depuis, le vitrail a subi une restauration complète faite par l'entreprise Le Bihan-vitraux de Quimper et la ferronnerie Hembolds de Corps-Nuds (35), pendant que l'Armoricaine de restauration de Plélo (22) reprenait la taille des pierres, sous la maîtrise d'oeuvre de MmeDePonthaud, directrice en chef des monuments historiques.
152.863EUR de travaux
D'un montant de 152.863EUR, ces travaux ont été financés à hauteur de 40% par le ministère des Affaires étrangères, 30% par le conseil régional, 25% par le conseil général et 5% par la commune. Alors que les rideaux voilant le vitrail s'abaissaient, la chorale l'Air du temps a entonné un chant de circonstance.
Un nouveau vitrail signé de Mme Coatalen, artiste britannique est en cours de réalisation. Le 3ème de l'église de Saint Tudy.
L'artiste a souhaité s'inspirer du célèbre tableau "Les mains" d'Albrech Dürer :
Les frères Dürer, Albrecht et Albert rêvent tous les deux d'étudier l'art à l'Académie de Nuremberg, mais ils sont pauvres.
Alors ils font un pacte ; le perdant du tirage au sort ira travailler dans les mines pour financer les études de l'autre. Albrech gagne, et très vite connaît beaucoup de succés. A son tour, il propose de financer les études de son frère. Mais les mains d'Albert sont trop abimées par le travail de mineur.
Afin de rendre hommage à son frère, Albrech dessine en 1508 des mains en prière, les paumes sont serrées l'une contre l'autre et les doigts meurtris levés vers le ciel témoignant du dévouement et des sacrifices de son frère.
L'artiste, Mme Coatalen a souhaité voir s'envoler de ces mains, un oiseau tissant un réseau de lignes séparant terre et mer.
REALISATION DU VITRAIL
Report : tracé du plomb à l'échelle 1 sur du papier calque, qui est reporté, grâce à du papier carbone, sur du papier canson. Chaques futures pièces de verre sont numérotées sur le papier calque et canson.
Coupe des gabarits : grâce à une paire de ciseau à 3 lames (pour enlever l'épaisseur du plomb), le papier canson découpé va servir de gabarits.
Baie Nord située dans le déambulatoire, au dessus du local/chaufferie.
Création de vitraux borne en continuité de ceux existants.
Serrurier : Philippe Bournigal - Pleucadeuc
MASTICAGE DES PANNEAUX
Masticage au blanc de Mendon- l'huile de lin et siccatif. Semi-liquide, Nous faisons l'application à la brosse, aux 2 faces, une face ou les plombs ne sont pas rabattus, afin de s'arrurer qu l'application a permis une pénétration suffisante et régulière du mastic sous les ailes. Les plombs sont rabattus ensuite. Nettoyage des panneaux avec de la sciure de bois et un chiffon. (vitraux non peint)
Intérieur de la chapelle avant la réalisation des vitraux
La chapelle Notre Dame de Bonne Encontre est située dans le hameau du Point du Jour, à Rohan, dans le Morbihan.
L'ancien prieuré de Rohan, dépendant de l'abbaye de Saint Jean des Prés, a été fondé en 1104 sous Allain 1er de Rohan. La chapelle du XIIème siècle, menaçant de tomber en ruine, a été reconstruite en 1510 par Jean II, vicomte de Rohan et oncle d'Anne de Bretagne.
Architecte : Marie Suzanne De Ponthaud (ACMH)
. Panneau échantillon
Baie 8 Baie 10
Baie 8 : Kaleidoscope proche du géométrique
Vitrail de Cassaigne, vers 1880, atelier Quimpérois
Baie 10 : 4 lancettes trilobées de 4 panneaux et réseau de 9 soufflets et écoiçons avec bustes de 2 anges les mains jointes et chérubins. Dans soufflet central et alpha, P/X, Oméga. Dans les niches sur fond rouge damassé, Jean-Baptiste, le Christ, Saint Rémi et Clovis rex. A l'étage inférieur dans rondelles, le baptême du Christ, Jésus chez les docteurs, le baptême de Clovis, Clovis saluant son fils.
Vitrail de Kuchelbecker et Jacquier, de 1884, atelier du Mans
Avant restauration
DETAILS
détail de la côte de maille de Clovis
Clovis
Le Christ Saint Jean Baptiste
DESSERTISSAGE DES PANNEAUX
Déssertissage (enlever les vieux plomb) des panneaux et nettoyages des rives des pièces de verre (enlever les anciens mastic)
FOURNITURE DE PIECES NEUVES PEINTES
Les pièces trop brisées, sont refaites . Les pièces de verres sont peintes avec de la grisaille (oxyde métallique)
Les pièces peintes sont cuites. La température du four doit permettre la fusion du fondant et sa réaction avec le support du verre.
REMISE EN PLOMB
Baie 2, XVIe , Piéta et sainte Christophe,
Cette représentation de la Vierge portant le cadavre du Christ, son fils, sur ces genoux, conformément aux textes de la représentation iconographique traditionnelle dite "Vesperbild", résumera, durant les XVe et XVIe siècle, l'idée nouvelle, datant du siècle précédant, d'une Passion de la Vierge, parallèle et semblable à celle du Christ, que les Mystères ne séparent jamais dans leurs méditations et que l'on retrouve dans certains livres d'heures.
Cette Piéta est des années 1490-1500 et est issue, ou vice versa, du même carton que celle Lanneleg en Pleyben, peut-être plus tardive, mais de très peu ; avec son dais renaissance. Pour remédier à la difficulté d'inscrire un corps de biais, dans la largeur d'une lancette, le corps du Christ est représenté souple, concave, de trois-quarts au niveau du buste, et la tête souvent à la hauteur de l'épaule de la Vierge, qui la soutient de la main droite. Mais, comme dans presque toutes les représentations, le bras droit au poignet fermé et les jambes du Christ effleurent le sol, ici vert avec plants et herbes. Le linge qui voile la nudité du Christ est très simple, seul un filet de jaune d’argent l’orne. La sanguine ombre les corps.
Marie porte un chemisier blanc, un manteau bleu, une robe violette et des chaussures claires De la main libre, soit la gauche, geste qu’accompagne son visage, elle montre la tête de son fils, qui repose sur son bras droit, tête aux yeux fermés, aux traits tirés, à la bouche aux plies concaves. Ses cheveux roux ont été peignés avec raie au milieu. Un nimbe jaune, aux rayons crucifères, pour lui, entoure les deux têtes. Derrière se découpant sur un ciel rouge carmin, une chaîne de montagne et en avant, derrière un pan de muraille, le Saint-Sépulcre..
.De la main droite, posée très haut, saint Christophe tient son bâton, morceau d’arbrisseau à peine écoté Il est habillé d’une robe verte à bouton et un manteau rouge. L’Enfant Jésus, figure ronde entourée de cheveux blonds est assis sur les épaules du géant. Il regarde et se baisse vers lui. De la main gauche, il semble lui montrer le ciel où une direction. Sa petite main droite tient le globe surmonté d’une croix. Il porte un manteau violet, accroché au coup que le vent rejette sur la gauche, découvrant une robe verte. Un pied, le gauche se devine au ras du cou de saint Christophe, qui porte barbe et cheveux blancs et qui relève complètement sa tête, au cou fort, vers l’enfant. La partie basse, avec les jambes dans de l’eau verte, n’est pas d’origine. restauration 1992 par l'atelier Jean Pierre LE BIHAN VITRAUX QUIMPER
On aura par contre du mal à se faire une idée des détails de l'oeuvre, située à quelques mètres de hauteur. Et c'est bien dommage, car le verrier Antoine Le Bihan a passé un temps fou à les soigner pour les restituer dans leur jus.
« Il me faudrait beaucoup moins de temps pour refaire cette pièce qui a été brisée en 19 morceaux en fil du temps », expliquait-il la semaine dernière en présentant un morceau du manteau du Christ. Il provient d'une verrière de La Martyre, identique à celle de Quimper, qu'il restaure actuellement. « Mais c'est une question d'éthique. Il faut restaurer même si on n'en verra pas grand-chose une fois la verrière remise en place. »
Le kit du parfait dentiste
C'est d'autant plus difficile que, réparation après réparation, les morceaux de verre ont été rognés pour laisser la place au plomb : « Il faut trouver un moyen pour combler ces parties manquantes, confie Antoine Le Bihan. J'ai tout le kit du parfait dentiste : je mets de la pâte dentaire pour faire des barrages et je coule un époxy qui a la même densité que le verre. Il faut ensuite utiliser une peinture à base de mastic pour refaire l'unité. »
Son métier est ainsi : à base de trucs et d'expérience accumulée depuis des décennies sinon des siècles. Antoine Le Bihan n'a que 47 ans mais il a pris le relais de son père Jean-Pierre, avec qui il a travaillé depuis 1985. Leur atelier du Capi-Horn avait été mis en place après la Seconde Guerre mondiale par le grand-père, Yves Le Bihan.
Il prenait lui-même la suite de sa belle-mère, Anna Saluden, fille de verrier, qui avait ouvert un atelier de vitraux à Brest vers 1908. On remonte ainsi dans la famille jusqu'à la Révolution française qui donna beaucoup de travail à la profession en s'en prenant aux blasons sur les vitraux.
Etant jeune, Antoine Le Bihan s'imaginait plutôt architecte. Mais il s'est pris au jeu à force de donner des coups de main : « Pour parler de passion, il faut un sens. Le sens ici, c'est la compréhension du matériau, retrouver la technique de fabrication, la façon de faire... »
Le verrier se fait volontiers détective pour débusquer les astuces des Le Sodec, une autre famille de verriers, elle aussi quimpéroise, qui a oeuvré tout au long du XVIe siècle. Elle détenait même le monopole des vitraux en Cornouaille et rayonnait bien au-delà.
L'Odet en arrière-plan
La verrière Le Sodec de La Martyre est la troisième que restaurent les Le Bihan : un autre vitrail semblable, de l'église de Tourc'h, est passé par leurs mains il y a une dizaine d'années. Il y a en a eu six au total, dont un disparu à Penmarc'h.
À chaque fois, c'est l'émerveillement : « Comment faisaient-ils pour arriver aux mêmes résultats à 15 ans de distance alors que le papier était onéreux et s'abîmait ? » Et le verrier s'amuse à superposer des morceaux du vitrail de La Martyre sur les relevés grandeur nature qu'il a faits du vitrail de Quimper : « Cela correspond parfaitement pour plein d'éléments, mais il en a adapté d'autres et ajouté des éléments locaux. Dans la verrière de Quimper, il a dessiné l'Odet. Dans celle de La Martyre, on voit les monts d'Arrée. »
Les Le Sodec, père, fils et peut-être frère ont marqué tout le XVIe siècle. Leurs trois signatures sont rassemblées sur un vitrail de l'église de Kerfeunteun. De leur côté, les Le Bihan n'ont pas fini de marquer les églises de leur empreinte. Antoine Le Bihan s'est même lancé dans un appel d'offres pour la cathédrale de Chartres.
Even VALLERIE.
Ì En savoir plus. Le processus de restauration est détaillé sur le blog de l'entreprise Le Bihan : http://lebihanvitraux.over-blog.fr/article-19178513.html
CREATIONS ET RESTAURATIONS
VITRAUX
REOUVERTURE EN OCTOBRE 2010
3 rue Michel Marion
29000 Quimper
02 98 55 74 78
Fondée en 1791 - pour les particuliers et les
édifices religieux - nombreuses références
En 1791, Pierre Saluden travail le vitrail avec son frère à Saint Pol de Léon(29). En 1808, il crée son atelier à Landerneau(29), pour ne pas faire concurence à son frère. Lui succède son fils François SALUDEN puis on petit fils Pierre SALUDEN.
En 1908, Auguste (fils de Pierre Saluden) et Anna SALUDEN créent un atelier à Brest. Suite à la destruction de Brest, installation de l'atelier à Quimper, repris par Yves LE BIHAN (gendre d'Anna) : VITRAUX LE BIHAN SALUDEN
En 1963, reprise de l'atelier par Jean Pierre LE BIHAN -1985, embauche Antoine Le Bihan (fils) - 1993, création de la SARL JP LE BIHAN VITRAUX - 2000, départ en retraite de Jean Pierre - 11 septembre 2009 - fermeture de la SARL
octobre 2010 - réouverture de l'atelier le bihan vitraux par Antoine Le Bihan.
A ce jour, l'atelier a réalisé de nombreuses restaurations dont les cathédrales de Quimper (29), de Saint Pol de Léon (29), de Nantes (44), de Vannes (56), de Rennes (35), Laval (53).
L'atelier a réalisé des créations avec des artistes tels que Alain BERRAULT, René QUERE, François DILASSER, Mme COATALEM, Hung RANNOU, Nicolas FEDERENKO, Renaud GAUTIER, Yves PICQUET....
Nombre de ses réalisations se firent dans les monuments classés avec des architectes du service départemental des Monuments Historiques (J.F LAGNEAU, M.S. DE PONTHAUD, CHOUINARD, LEFEVRE, LISCH, B. MOUTON, PERROT, RONSERAY...)