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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 12:59
OUEST FRANCE DU 5/09/09
L'histoire prend fin pour Le Bihan Vitraux - Quimper
samedi 05 septembre 2009
Antoine Le Bihan avait repris l'atelier créé par son grand-père et développé par son père rue Michel-Marion, au Cap-Horn.</P>

 

Faute de commandes, l'atelier vient d'être liquidé. Il poursuivait une activité lancée sous la Révolution.

 

L'atelier Le Bihan vitraux met la clé sous la porte. Le tribunal de commerce a décidé vendredi la liquidation de cet atelier, actuellement situé au Cap Horn. Ili restaure des vitraux depuis des générations : Yves Le Bihan a installé l'atelier à Quimper après la Seconde guerre mondiale, relayé par son fils Jean-Pierre puis par Antoine. Mais l'origine de l'atelier est bien plus ancienne. Il a démarré dans le Léon sous la Révolution avec la famille Saluden.

Antoine Le Bihan, qui emploie actuellement quatre artisans-verriers, attribue la situation au code des marchés publics : « C'est systématiquement le moins-disant (N.D.L.R. le moins cher) qui est retenu, ce qui veut dire des matériaux de moindre qualité... Les premiers surpris de la liquidation sont la Direction des affaires culturelles et l'Architecte des bâtiments de France. »

L'atelier avait restauré l'an passé la verrière de la Passion, à l'église Saint-Mathieu. Une verrière du XVI e siècle, signée Le Sodec, un artisan-verrier dont l'atelier quimpérois a restauré plusieurs vitraux en Cornouaille.

Le Bihan Vitraux travaillait dans toute la Bretagne. La palette de verres qu'il utilisait va à présent être dispersée dans la liquidation : « C'est une collection qui disparaît alors qu'il n'y a que quelques ateliers en France à disposer d'un pareil ensemble. »

Antoine Le Bihan compte pour sa part continuer son métier d'artisan-verrier au service d'autres entreprises. Mais ce ne sera pas à Quimper.

 

Le Télégramme revient également, sous la plume d'Éliane Faucon-Dumont, sur cette information dans son édition du 9 septembre 2009 :

Le Bihan - Crépuscule sur les vitraux

Vendredi soir, la SARL JP Le Bihan, fermera ses portes. Pour les maîtres-verriers, héritiers d'un savoir-faire séculaire, c'est la fin d'une histoire commencée dans le Léon en 1791.

Antoine Le Bihan, gérant de «la plus ancienne entreprise de création de restauration de vitraux en Bretagne», jette à regret l'éponge. «Pour exercer l'activité de maître-verrier, il faut actuellement disposer d'une grande fortune, avance-t-il. Pour le moment, ce qui compte c'est de sauver nos archives». L'artiste et sa sœur, Claire, rassemblent les documents qui racontent l'histoire de cette entreprise, fondée en 1791 par leur ancêtre Pierre Saluden, à Saint-Pol de Léon. En 1808, le fils de celui-ci ouvre son atelier à Landerneau. Auguste, son petit-fils et AnnaSaluden, son épouse, perpétuent la tradition à Brest dès 1908. En 1947, Yves Le Bihan, gendre d'Anna, s'installe à Quimper. Jean-Pierre, son fils, lui succède en 1963. Antoine, plasticien et également maître-verrier, arrive dans l'entreprise en 1985. Titulaire d'un diplôme supérieur d'expression plastique, il ajoutera son savoir-faire à celui de ses prédécesseurs.


Des restaurations

L'atelier, situé à deux pas du halage, est plein de cartons, de morceaux de vitraux, de photos, de noms, de souvenirs. «Avec nos cinq salariés, nous avons réalisé de nombreuses restaurations, sauvés des vitraux de valeur inestimables, créé de nouveaux modèles. Ma première restauration, raconte Antoine Le Bihan, remonte à 1984. Benjamin Mouton, alors architecte des Bâtiments de France, m'a demandé de refaire le vitrail dit de "La Passion", à l'église de Guengat. J'achève mon travail de maître-verrier à La Martyre, dans le nord Finistère. Mon plus beau souvenir est lié à la restauration des vitraux de la cathédrale de Quimper et en particulier, du vitrail de "La Crucifixion". L'original se trouvait à Castelnau-Bretenoux, dans le Lot. Réalisé au XVe siècle, ce vitrail a été déplacé, revendu à un antiquaire, appartenu à un chanteur connu qui en a fait don à l'État. Je l'ai restauré à l'identique. C'est l'une de mes fiertés». Des fiertés, Antoine Le Bihan en a d'autres. Il faut l'entendre raconter comment, sans rien déplacer, enfermé dans un édifice, il a patiemment redonné sa jeunesse à une pièce unique, comment un visage ancien est sorti de l'ombre grâce à un travail minutieux. L'entreprise fermée, c'est tout un savoir-faire qui disparaît. Pourtant, insiste le maître-verrier, il reste bien des restaurations à faire en Bretagne et ailleurs. Des chefs-d'œuvre vont disparaître, faute de crédits et de volonté politique...

À la télé

L'an prochain, l'émission «Des Racines et des Ailes» reviendra sur l'histoire et les travaux de la famille Saluden-Le Bihan. Les réalisateurs ont passé, au printemps dernier, de longues heures dans l'entreprise. Ce sera le dernier souvenir, la dernière page d'une grande histoire.


Le Bihan vitraux : quand le patrimoine disparaît... - Quimper
lundi 21 septembre 2009

Antoine le Bihan, désabusé devant une partie de sa vitrine réalisée pour les journées du Patrimoine.</P>

 

 

Le patrimoine, c'est aussi un savoir-faire ancestral qui se transmet de père en fils, comme celui de maître verrier par exemple...

Ce savoir-faire, la famille Le Bihan-Saluden l'exerçait depuis 1791. D'abord à Saint-Pol-de-Léon. Après quelques déplacements géographiques, l'atelier s'installe en 1947 dans le quartier de Sainte-Bernadette à Quimper. On ne compte plus, depuis, le nombre de vitraux sauvés du désastre par l'habileté de ces artisans. Antoine a succédé à son père Jean-Pierre en l'an 2000, il l'accompagnait depuis 1985, à sa sortie de l'école des Beaux-Arts.

La rage au coeur

Ce ne sont pas les chantiers qui ont manqué, des prestigieux comme celui de la cathédrale de Quimper, la basilique de Saint-Pol-de-Léon, Nantes, Vannes, Rennes, Laval et... La Martyre. Mais l'atelier a aussi réalisé des vitraux à partir de cartons d'artistes contemporains comme Dilasser, Federenko... Il y a eu jusqu'à neuf compagnons pour oeuvre auprès de Jean-Paul puis d'Antoine.

Sur la grande baie vitrée qui donne sur la rue Michel-Marion, Antoine, la rage au coeur a affiché une centaine d'attestations de travaux, toutes aussi dithyrambiques les unes que les autres et signées par des architectes des Bâtiments de France. L'excellence du travail, le respect des temps impartis, tout y est. Mais au fil des ans, les restaurations se sont faites plus rares, les financements de la Drac en particulier n'ont pas suivi. Les matériaux ont augmenté de façon inouïe, « Jusqu'à 100 % pour le plomb cette année. » Et le plomb, c'est indispensable pour joindre les vitraux. « Et puis, dans les appels d'offres, c'est le moins disant qui l'emporte ».

Trop tard

L'atelier qui, depuis quelques années avaient de plus en plus de mal à boucler son bilan, c'est retrouvé en cessation d'activité le 11 septembre. « La SARL est liquidée, plus d'électricité, plus d'eau, plus de téléphone ». Il y a quelques semaines, l'émission « Des racines et des ailes » effectuait un reportage à l'atelier. On le verra cet hiver sans doute. Mais l'atelier, lui, sera fermé. « Le plus dérisoire, c'est que je viens d'avoir une proposition pour une verrière de la Sainte-Chapelle à Paris ! ». Trop tard. Antoine proposait, pour les Journées du patrimoine, que le public vienne voir ces attestations et quelques photos et documents affichés sur les vitrines de l'atelier. Et qu'il en débatte librement. L'artiste, lui, n'était pas là. Il n'a plus le coeur à en parler. Voir le site lebihan-vitraux.

Autres

Bonjour,

J'apprends avec tristesse les problèmes de votre entreprise. Quimpérois de naissance, j'ai eu Jean-Pierre comme prof d'arts plastiques à Saint-Yves en 1961 ou 62-63.. peut-être avant, et je me souviens  bien de ses cours et des dessins faits à ce moment-là, et qui m'ont donné l'envie de peindre et surtout le goût de la peinture.

J'ai vu à la galerie Saluden, où il y avait (sans doute) votre mère et peut-être votre père parfois, -avant de connaître d'autres galeries et musées-,  à l'étage où régnait le recueillement et l'odeur des couleurs, << mes>> premiers peintres, Gurbert, Carzuzan, Morvan, Quéré, Péron, Le Merdy, Mingam, Kervella, Pierre Gilles peut-être et sûrement d'autres que j'oublie en ce moment. J''y achetais quelques feuilles de Canson et des couleurs. Ensuite j'ai fréquenté la galerie de Brest.   

Tout ça pour dire que je suis peiné vraiment de  ce qui se passe. Je me suis toujours dit que si j'avais un jour un vitrail à faire réaliser, je m'adresserai à vous. Et lors de mes visites de chapelles et d'églises, pas seulement pour voir des Bazaine ou Quére, je tente toujours de voir si le vitrail vient de vos ateliers.

Ce serait bien que votre site internet soit préservé pour qu'on n'oublie pas votre savoir et votre compétence.

J'adresse un salut cordial à mon vieux professeur de dessin de quatrième ou de troisième, dont quelques coups de crayon me reviennent en ce moment en mémoire. Il était alors encore jeune, souriant et très patient avec nous,  -c'était il y a presque 50 ans-,  et à son fils Antoine.

J'espère que votre aventure créatrice et artisanale se perpétuera au moins sous une autre forme. Amicalement.

MK



Bonsoir,

 

Nous pensons bien à vous et vos enfants en ces moments difficiles.

 

La saga des verriers Saluden et Le Bihan-Saluden a certainement vécu d'autres moments pénibles depuis la Révolution de 1789, et elle peut renaître de ses cendres plus tard. Il faut rester optimiste car vous avez de nombreux descendants.

 

On vous embrasse

 

Philippe et Mio





C'est une bien triste nouvelle pour l'atelier et surtout le personnel.
J'espère que tous ces savoirs faire pourront continuer (sous une autre
forme...).

Bien à vous

très cordialement

Dominique C.




Je ne trouve pas les mots forts pour écrire ma douleur, comme je ne trouve pas ces mots suffisamment cinglants pour exprimer ma colère.

Il y a 22 ans, cette entreprise familiale m'a ouvert les portes pour me transmettre leur savoir avec respect et amour pour ce métier "Vitrailliste", pour m'avoir laissé vivre cette aventure de mes propres ailes depuis 15 ans.

Aujourd'hui, ce n'est pas un concurrent qui ferme les portes, mais un ami.

Je dirais même un père, frères, soeurs......

Toutes une famille, toutes les générations issus de ce passé dans l'histoire du Vitrail qui s'éteint.

Justement, le "PATRIMOINE VIVANT" comment peut on en accepter la fin ?

Aujourd'hui, c'est l'entreprise "LE BIHAN". Demain, peut-être moi,
mais combien ici et là dans l'hexagone ?

Ce qui est certainement le cas.

Fermetures causées par un cumule de problèmes, mais je dénonce surtout une hypocrisie.

L'inflation des matières 1ère.

Le jeu du pouvoir et de l'argent des grands groupes. Celui qui mangera l'autre pour être plus fort, être côté en bourse, avoir le monopôle.


Et que fait le pouvoir politique ?

A quand une véritable reconnaissance de nos "Savoir Faire".

A quand un vrai statut social ?

Une protection qui nous préserve certe dans une identité sociale et juridique à part entière "PATRIMOINE VIVANT", mais aussi sur l'inflation des matières 1ère
.

Aujourd'hui, ces points sont nos faiblesses et nous mènent à la perte.

Sans une prise de concience, sans une remise en question de toute la société, ce n'est pas une profession qui s'éteint, c'est un ensemble de Métiers d'Art.

                                                                    "
PATRIMOINE VIVANT"
                                                                       J.H. HARBONNIER


http://ptiquotidien.over-blog.com/article-35723115.html

http://madeo-etienne.blogspot.com/2009/09/maitres-verriers.html

http://jeanpierrelebihan.over-blog.com/article-36146750.html

http://faiencedequimper.blogspot.com/search/label/Antoine%20Le%20Bihan

http://ouenja.blogspirit.com/archive/2009/10/17/maitre-verrier.html
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 14:01


 
Architecte - Mme Géraldine LE SAGE

Création de vitraux géométrique - maquettes












Avant solin


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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 10:38

Baie 4 et 5 - Vitraux de PLONQUET 1904 -1905

Fenêtre 4 : Vie de Saint Thurien
Fenêtre 5 : Vie de Saint Thégonnec

Dépose des baies - Pierre et maçonnerie : Atelier Pierre Floc'h - La Chapelle Caro


Etat des ferrures


Tronçonnage des pannetons rouillés

Restauration en atelier

Fourniture de pièces neuves



 Panneau désserti, collages des pièces faites au silicone , prêt à être remis en plomb







POSE




mastic fer

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 15:51





 Restauration des 3 vitraux du choeur : vitraux du verrier Le Sodec (XVIème),  2 autres verriers de la même période et du verrier Nicolas (XIXème).

Archichecte en chef : MS de Ponthaud

Tailleur de pierre : Entreprise ART

Serrurier : Atelier Hembold




Il est possible de voir des photos de détail des vitraux de l'Eglise sur l'album photo, sur la droite du blog.

DEPOSE DELICATE

 





 Etat des fers                                   Etat de la pierre

Dépôts de surface et altération

Face interne :


Face externe :

  Lichen


Autres :

Solin ciment (type 861)

Protocole de nettoyage

Nettoyage face interne :
- suppression du mastic sur les pièces : Acétone au coton, pièce par pièce
- si le mastic résiste : gel décapant
- suppression des algues : Eau déminéralisé/alcool 90° (50/50)

Nettoyage face externe :
- suppression des lichens
. Eau déminéralisée
. pour la baie 2 (la plus atteinte) 3 applications d'un biocide (algicides, lichénicides) - durée du traitement 4 semaines pour obtenir une action complète, c"est à dire le dessèchement des végétaux.

 dépot d'algues


Nettoyage par aspiration


Calques avant restauration


Panneau désserti


Nettoyage

Déssertissage


Nettoyage des pièces
 Application du gel décapant, pendant 20 minutes, puis nettoyage à l'eau

 Nettoyage pièce par pièce

 Nettoyage des rives 

Collage à la résine
Nettoyage des rives avec de l'acétone, avant l'assemblage


Assemblage des pièces, avec des petits morceaux de scotch
Petits points de colles
Coulage de la résine
Enlèvement des points de colles, quand la résine est sèche

Collage à la résine avec comblement

Islam Caïphe, prince des prêtes, coiffé d'une mitre décorée d'un croissant, on le retrouve à Ploudiry et à Quimper Saint Mathieu. Parfois aussi coiffé d'un turban et personnifiant l'Islamisme faisant pendant au Judaïsme.

Cheval d'Islam Caïphe avant et après collages, comblements et retouches à froid



 Gesmas, le mauvais larron, avant et après collages, comblements et retouches à froid

Evêque peut être René d'Angers - Saint patron de René 1er de Rohan
verni mastic, réversible au white spirit

Montage Tiffany





Mise en plomb



Baie 0 - LA CRUXIFIXION


BAIE 2

AVANT RESTAURATION





La sortie des enfers - avant  et après restauration


Mise en tombeau                                       Sortie d'Enfert

Réorganisation et recomposition de l'Ascension -
 baie 2






Maquette de recomposition :

En cours de réalisation :

Pose de la verrière de doublage et des panneaux anciens

verrière de doublage thermoformée d'Hervé Debitus







La Martyre. Un vitrail qui a des racines et des ailes

Télégramme 3 juillet 2009

Agrandir le texte

Cérémonie en grande pompe, lundi soir, à La Martyre, pour la réception des travaux du vitrail du choeur de l'église Saint-Salomon. «Nous avons voulu bien faire les choses devant les caméras des Racines et des ailes», glissait le maire, Pierre Quélennec.

Somptueux


«Ce vitrail du XVIesiècle(1535) est somptueux. Il est signé du verrier Le Boudec et constitue un des rares exemples de cette époque»: co-réalisateur avec Frédéric Wulner d'un documentaire de deux heures sur le patrimoine architectural, historique et naturel de Bretagne, Raynald Mérienne est sous le charme. Pour les besoins de cette émission, qui devrait être diffusée sur France 3 au cours du premier trimestre 2010 (la date n'est pas fixée), il a accompagné Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des bâtiments historiques à la Drac. La Martyre fait partie de ces trésors, son enclos est le plus ancien du Léon. Sa construction, débutée au XIVesiècle, a duré quatre siècles au temps de la prospérité du lin, des grandes foires et pèlerinages. «Des racines et des ailes» a suivi la restauration du vitrail dans les ateliers d'Antoine Le Bihan, à Quimper, jusqu'à sa repose, sept mois après.

Vingt ans de travaux
Voici 25 ans maintenant que l'édifice est en travaux. Murs, charpente, toiture, clocher, sacristie, pavage, mobilier, vitraux: tout était à refaire. «À chaque tempête, on avait peur pour le vitrail du choeur», rapporte Pierre Quélennec. La commune n'en a pas fini pour autant. Saint-Salomon attend maintenant de retrouver son maître-autel et sa table de communion. Ce sera après l'été. À l'extérieur, sur le calvaire qui surplombe la porte triomphale, la croix du bon larron est fêlée et le mauvais larron a perdu une jambe. Il est aussi temps de panser leurs blessures. [-------]

  • Dominique Le Bian-Rivier

Saint-Salomon. Le vitrail de la Passion inauguré

Télégramme 1 juillet 2009

Le maire, Pierre Quélennec, présentait, lundi après-midi, le fruit de la rénovation du vitrail de la Passion qui éclaire le choeur de l'église Saint-Salomon, devant un parterre de nombreuses personnalités et d'une centaine de fidèles. Après un accueil dans le plus vieil enclos du Léon au son du bignou et de la bombarde du groupe Bannehol, le maire a salué François Marc, sénateur et vice-président du conseil général; Jean-Pierre Thomin, conseiller régional, Jean-François Jaouanet, président de la communauté de communes et les maires venus en voisins.

Une oeuvre de 1535

En arrière-plan du maître-autel, élément essentiel du décor, le vitrail, représentant des scènes de la Passion daté de 1535, illumine toute la nef centrale de l'église. Assombri par les lichens, soutenu par des ferrures oxydées et des pierres disjointes, il présentait un piètre visage, et ce jusqu'en novembre. Depuis, le vitrail a subi une restauration complète faite par l'entreprise Le Bihan-vitraux de Quimper et la ferronnerie Hembolds de Corps-Nuds (35), pendant que l'Armoricaine de restauration de Plélo (22) reprenait la taille des pierres, sous la maîtrise d'oeuvre de MmeDePonthaud, directrice en chef des monuments historiques.

152.863EUR de travaux

D'un montant de 152.863EUR, ces travaux ont été financés à hauteur de 40% par le ministère des Affaires étrangères, 30% par le conseil régional, 25% par le conseil général et 5% par la commune. Alors que les rideaux voilant le vitrail s'abaissaient, la chorale l'Air du temps a entonné un chant de circonstance.


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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 12:56





Un nouveau vitrail signé de Mme Coatalen, artiste britannique est en cours de réalisation. Le 3ème de l'église de Saint Tudy.

L'artiste a souhaité s'inspirer du célèbre tableau "Les mains" d'Albrech Dürer :

Les frères Dürer, Albrecht et Albert rêvent tous les deux d'étudier l'art à l'Académie de Nuremberg, mais ils sont pauvres.
Alors ils font un pacte ; le perdant du tirage au sort ira travailler dans les mines pour financer les études de l'autre. Albrech gagne, et très vite connaît beaucoup de succés. A son tour, il propose de financer les études de son frère. Mais les mains d'Albert sont trop abimées par le travail de mineur.






Afin de rendre hommage à son frère, Albrech dessine en 1508 des mains en prière, les paumes sont serrées l'une contre l'autre et les doigts meurtris levés vers le ciel témoignant du dévouement et des sacrifices de son frère.

L'artiste, Mme Coatalen a souhaité voir s'envoler de ces mains, un oiseau tissant un réseau de lignes séparant terre et mer.















REALISATION DU VITRAIL



Report : tracé du plomb à l'échelle 1 sur du papier calque, qui est reporté, grâce à du papier carbone, sur du papier canson. Chaques futures pièces de verre sont numérotées sur le papier calque et canson.


Coupe des gabarits : grâce à une paire de ciseau à 3 lames (pour enlever l'épaisseur du plomb), le papier canson découpé va servir de gabarits.

Les gabarits, découpés, sont replassé sur le calque, grâce aux numéros.


Choix du verre antique

 

Verres prêts à être coupés


Les verres coupés sont étalés sur le calque


Peinture





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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 10:26

Baie Nord située dans le déambulatoire, au dessus du local/chaufferie.
Création de vitraux borne en continuité de ceux existants.

Serrurier : Philippe Bournigal - Pleucadeuc




MASTICAGE DES PANNEAUX

Masticage au blanc de Mendon- l'huile de lin et siccatif.  Semi-liquide, Nous faisons l'application à la brosse, aux 2 faces, une face ou les plombs ne sont pas rabattus, afin de s'arrurer qu l'application a permis une pénétration suffisante et régulière du mastic sous les ailes. Les plombs sont rabattus ensuite. Nettoyage des panneaux avec de la sciure de bois et un chiffon. (vitraux non peint)

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 14:46

 

          Intérieur de la chapelle avant la réalisation des vitraux

La chapelle Notre Dame de Bonne Encontre est située dans le hameau du Point du Jour, à Rohan, dans le Morbihan.
L'ancien prieuré de Rohan, dépendant de l'abbaye de Saint Jean des Prés, a été fondé en 1104 sous Allain 1er de Rohan. La chapelle du XIIème siècle, menaçant de tomber en ruine, a été reconstruite en 1510 par Jean II, vicomte de Rohan et oncle d'Anne de Bretagne.

Architecte : Marie Suzanne De Ponthaud (ACMH)

. Panneau échantillon



. Report


Aprés avoir pris les gabarits des fenêtres sur place, nous les reportons sur du papier canson.

Le réseau de plomb est tracé, et les futurs pièces numérotées.

Coupe des gabarits, avec un ciseau à 3 lames, ce qui permet d'enlever l'épaisseur de l'âme du plomb.





. Coupe

. Peinture


. Grisaille avant cuisson


. Mise en four et sortie du four







. Après cuisson

. Lancette en cours de peinture


. Montage


. Etalage d'une baie sur la table lumineuse

Pose des vitraux


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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 11:32



                   Baie 8                                       Baie 10

Baie 8 : Kaleidoscope proche du géométrique
Vitrail de Cassaigne, vers 1880, atelier Quimpérois

Baie 10 : 4 lancettes trilobées de 4 panneaux et réseau de 9 soufflets et écoiçons avec bustes de 2 anges les mains jointes et chérubins. Dans soufflet central et alpha, P/X, Oméga. Dans les niches sur fond rouge damassé, Jean-Baptiste, le Christ, Saint Rémi et Clovis rex. A l'étage inférieur dans rondelles, le baptême du Christ, Jésus chez les docteurs, le baptême de Clovis, Clovis saluant son fils.
Vitrail de Kuchelbecker et Jacquier, de 1884, atelier du Mans

Avant restauration






 
DETAILS



     détail de la côte de maille de Clovis



  
Clovis




       Le Christ                            Saint Jean Baptiste







DESSERTISSAGE DES PANNEAUX



Déssertissage (enlever les vieux plomb) des panneaux et nettoyages des rives des pièces de verre (enlever les anciens mastic)



FOURNITURE DE PIECES NEUVES PEINTES

Les pièces trop brisées, sont refaites . Les pièces de verres sont peintes avec de la grisaille (oxyde métallique)

 

Les pièces peintes sont cuites. La température du four doit permettre la fusion du fondant et sa réaction avec le support du verre.






REMISE EN PLOMB









Vue panoramique de l'atelier, photo de Dieter Kik :
http://geoimages.berkeley.edu/worldwidepanorama/wwp908/html/DieterKik.html
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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 11:39
Dégats vandalisme 2008



Baie 2, XVIe , Piéta et sainte Christophe,

Cette représentation de la Vierge portant le cadavre du Christ, son fils, sur ces genoux, conformément aux textes de la représentation iconographique traditionnelle dite "Vesperbild", résumera, durant les XVe et XVIe siècle, l'idée nouvelle, datant du siècle précédant, d'une Passion de la Vierge, parallèle et semblable à celle du Christ, que les Mystères ne séparent jamais dans leurs méditations et que l'on retrouve dans certains livres d'heures.

Cette Piéta est des années 1490-1500 et est issue, ou vice versa, du même carton que celle Lanneleg en Pleyben, peut-être plus tardive, mais de très peu ; avec son dais renaissance. Pour remédier à la difficulté d'inscrire un corps de biais, dans la largeur d'une lancette, le corps du Christ est représenté souple, concave, de trois-quarts au niveau du buste, et la tête souvent à la hauteur de l'épaule de la Vierge, qui la soutient de la main droite. Mais, comme dans presque toutes les représentations, le bras droit  au poignet  fermé et les jambes du Christ effleurent le sol, ici vert avec plants et herbes.  Le linge  qui voile la nudité du Christ est très simple, seul un filet de jaune d’argent l’orne. La sanguine  ombre les corps.

 Marie porte  un chemisier blanc, un manteau bleu, une robe violette et des chaussures claires De la main libre, soit la gauche, geste qu’accompagne son visage, elle montre la tête de son fils, qui repose sur son bras droit, tête aux yeux  fermés, aux traits tirés, à la bouche aux plies concaves. Ses cheveux roux ont été peignés avec raie au milieu. Un nimbe jaune, aux rayons crucifères, pour lui,  entoure les deux têtes. Derrière se découpant sur un ciel rouge carmin, une chaîne de montagne et en avant, derrière un pan de muraille, le Saint-Sépulcre..

 

.De la main droite, posée très haut, saint Christophe tient son bâton, morceau d’arbrisseau à peine écoté  Il est habillé d’une robe verte à bouton et un manteau rouge. L’Enfant Jésus,  figure ronde entourée de cheveux blonds est assis sur les épaules du géant. Il regarde  et se baisse vers lui. De la main gauche, il  semble lui montrer le ciel où une direction. Sa petite  main  droite tient le globe surmonté d’une croix. Il porte un manteau violet, accroché au coup que le vent rejette sur la gauche, découvrant une robe verte. Un pied, le gauche se devine au ras du cou de saint Christophe, qui porte barbe et cheveux blancs et qui relève complètement sa tête, au cou fort, vers l’enfant. La partie basse, avec les jambes  dans de l’eau verte, n’est pas d’origine. restauration 1992 par l'atelier Jean Pierre LE BIHAN VITRAUX QUIMPER

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 11:51


Baie 11 - Baptême du Christ

Vitrail de Job GUEVEL - 1936

Photographie d'avant 1986.

Une partie du vitrail a disparu. (panneau B4 - têtes des personnages)





2008 - Panneaux avant restauration



                                                             

 
EN COURS DE RESTAURATION


 















 
 




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 le bihan titre photos

 

       CREATIONS ET RESTAURATIONS 

                  VITRAUX

          REOUVERTURE EN OCTOBRE 2010

               3 rue Michel Marion

                29000 Quimper

                02 98 55 74 78

                  antoinelebihan29@laposte.net

Fondée en 1791 - pour les particuliers et les

édifices religieux - nombreuses références

 

Recherche

HISTORIQUES

  16-rue-traverse.gif 

 

 En 1791, Pierre Saluden travail le vitrail avec son frère à Saint Pol de Léon(29). En 1808, il crée son atelier à Landerneau(29), pour ne pas faire concurence à son frère. Lui succède son fils François SALUDEN puis on petit fils Pierre SALUDEN. 

En 1908, Auguste (fils de Pierre Saluden) et Anna SALUDEN créent un atelier à Brest.  Suite à la destruction de Brest, installation de l'atelier à Quimper, repris par Yves LE BIHAN (gendre d'Anna) : VITRAUX LE BIHAN SALUDEN

En 1963, reprise de l'atelier par Jean Pierre LE BIHAN -1985, embauche Antoine Le Bihan (fils) - 1993, création de la SARL JP LE BIHAN VITRAUX  - 2000, départ en retraite de Jean Pierre - 11 septembre 2009 - fermeture de la SARL

octobre 2010 - réouverture de l'atelier le bihan vitraux par Antoine Le Bihan.

 

A ce jour, l'atelier a réalisé de nombreuses restaurations dont les cathédrales de Quimper (29), de Saint Pol de Léon (29), de Nantes (44), de Vannes (56), de Rennes (35), Laval (53).

L'atelier a réalisé des créations avec des artistes tels que Alain BERRAULT, René QUERE, François DILASSER, Mme COATALEM, Hung RANNOU, Nicolas FEDERENKO, Renaud GAUTIER, Yves PICQUET....

Nombre de ses réalisations se firent dans les monuments classés avec des architectes du service départemental des Monuments Historiques (J.F LAGNEAU, M.S. DE PONTHAUD, CHOUINARD, LEFEVRE, LISCH, B. MOUTON, PERROT, RONSERAY...)

 

 

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